Lampadaire de parquet de Gilbert Poillerat en fer forgé patiné et doré, à fût cylindrique orné d'un enroulement à découpe torsadée, surmonté d'une sphère soulignée d'un disque. Il repose sur un piétement quadripode à enroulements reliés au fût par quatre éléments cylindriques. Légères rayures d'usage. Gilbert Poillerat (1902-1988) se forme à l'École Boulle où il découvre le travail du métal. C'est une révélation. Diplômé en 1921, il entre dans les ateliers d'Edgar Brandt, important industriel français de l'armement et ferronnier du bâtiment, auprès duquel il restera six ans. Dès 1928, alors qu'il travaille pour Baudet, Donon et Roussel, importante entreprise d'ascenseurs et de construction métallique, il présente ses créations sous son propre nom. Profondément classique de nature et respectueux des maîtres anciens, son goût tend vers les formes du Grand Siècle. L'époque se caractérise par l'abandon progressif du culte de l'angle droit en faveur des courbes et circonvolutions, ce qui lui convient pleinement. A partir de 1935, il reçoit de prestigieuses commandes, comme celle des portes du palais de Chaillot, des grilles de la Bibliothèque nationale ou encore des luminaires du restaurant de la Tour Eiffel. Mais le jeune ferronnier s'écarte parfois du monumental pour appliquer ses multiples talents à quelques objets : chenets, lampadaires, petites grilles d'intérieur, écrans ou figurines qui se réfèrent aux productions des ferronniers d'autrefois. A la fin des années trente, Gilbert Poillerat s'impose déjà comme le premier ferronnier de sa génération. Bibliographie : Un modèle identique, daté circa 1938, est reproduit dans François Baudot, "Gilbert Poillerat, maître ferronnier", Éditions Charles Moreau, Paris, 1999 (voir photo ci-dessus). Epoque Art Déco, Circa: 1938 Dim: L:50cm, P:50cm, H:165cm.
- Référence :
- 1700
- Disponibilité :
- Vendu
- Largeur :
- 50 (cm)
- Hauteur :
- 165 (cm)
- Profondeur :
- 50 (cm)
- Identifier Exists:
- False