Odalisque en marbre blanc d'époque Art Déco

Sculpture Art Déco en marbre blanc représentant une odalisque allongée, s’'appuyant sur un coussin et tenant un éventail. La coiffe est stylisée, surmontée d’'un bandeau à la mode des années 1930 et retient des cheveux courts, bouclés. Le travail du visage est fin et le regard est accentué par des yeux creusés en amande. Le corps lui, est sculpté dans le goût antique et légèrement androgyne. La jeune femme repose sur une base en marbre blanc ciselé à la manière d’un tapis de Turquie, laissant apparaître des motifs géométriques et floraux. Un second socle en Brèche Médicis soutient l'ensemble. Travail de l'école française du début du XXe siècle.

Circa: 1930

Dimensions du socle : 63cm x 22cm x 3cm (24.80 in x 8.66 in x 1.18 in)

Dim. totales : L: 65cm, P: 22cm, H: 40cm.
Dim. totales : W: 25,6in, D: 8,7in, H: 15,7in.

Rapport de condition : En bon état général. Un doigt du pied restauré. Au niveau des jambes une petite fissure ressemblant à une veine.

La figure de l'odalisque dans l'art

Les odalisques sont des esclaves vierges du sérail ottoman. Elles sont offertes aux différentes femmes du harem du Sultan en tant que femmes de chambres. La figure de l’'odalisque proposée par Jean-Auguste Dominique Ingres en 1814 est une source d'’inspiration pour ce type de production dès la moitié du XIXème siècle. En effet, ce sont ces attributs (éventail, coussin, coiffure au turban...) et cette posture aux jambes repliées que l’'on retiendra et retrouvera dans la représentation de l’odalisque. Dans l'’imaginaire des artistes occidentaux, la figure de l'’odalisque est le plus souvent associée à un monde fantasmé de sensualité et de plaisirs, où des femmes des harems se prélassent nues dans leurs intérieurs ou aux bains. Tout au long du XIXe siècle, le goût pour l'Orient encourage la représentation de ces odalisques en peinture ou en littérature. En revanche, les sculptures illustrent beaucoup moins souvent ce thème et notre statuette en marbre blanc en est un rare exemple.